Journal de chiens vs croquette

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Bienvenue sur la page Journal d’un chien — où c’est nous, les poilus, qui prenons enfin la plume.

 

Pas besoin d’analyse de laboratoire ni de mots compliqués pour raconter ce qu’on vit tous les jours. Parce qu’ici, ce sont les chiens eux-mêmes qui parlent — pas les publicités, pas les vétérinaires en blouse sponsorisée, mais nous : les chiens du quotidien. Ceux qui reniflent les trottoirs, qui dorment sur des coussins qui sentent le vécu, et qui mangent… ce qu’on nous sert.

Et c’est là que ça commence à gratter, à ballonner, à ralentir.

La plupart d’entre nous mangeons des croquettes — ces petites galettes brunâtres présentées comme “équilibrées” ou “scientifiquement formulées”. On les avale sans discuter. Pas parce qu’on les aime, mais parce qu’on n’a pas le choix. Et les effets, on les sent dans nos poils, nos ventres, nos articulations. Ils se voient dans nos analyses de sang et dans nos humeurs.

Ici, on va te raconter ce que ça fait, vraiment, de vivre avec un régime ultra-transformé. On va parler de démangeaisons sans fin, d’odeurs embarrassantes, de selles en série, d’énergie en dents de scie.

Mais on va aussi te parler de ce que ça fait de manger autrement : cru, vivant, adapté. Comme le ferait un chien libre, un chien à l’instinct respecté, un chien qu’on nourrit pour ce qu’il est — un carnivore.

Ce journal, c’est notre voix. Pour te faire réfléchir, sourire parfois, et surtout : reconnecter avec notre vraie nature.

Parce qu’un chien qui mange ce qu’il est censé manger, ça change tout.

Tu veux savoir comment on vit les repas dans notre peau de chien ? Lis-nous. On te dit tout.

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Extrait du journal d’un chien testeur — “Ce que le sac ne montre pas”

 

Jour 342 Je m’appelle Max. Mais ici, on m’appelle “lot expérimental numéro 22-B.” J’ai vécu dans un laboratoire pendant trois ans. C’est long, trois ans, quand tu ne vois jamais la lumière du jour. Quand ta vie se résume à des gamelles chronométrées, des prélèvements à la chaîne, et des regards vides en blouse blanche.

Ici, personne ne parle à un chien. On te dose, on te pèse, on t’observe. Tu tousses ? On note. Tu vomis ? On encercle sur un tableau. Tu refuses la croquette numéro 247-F3 ? On force. Pas parce qu’ils t’aiment. Parce qu’ils veulent prouver que même le plus rebutant des sous-produits peut “passer” comme nourriture.

Et pendant que je mastiquais des granules trop cuites bourrées d’additifs, on me regardait sans émotion. Les “experts.” Les “nutritionnistes.” Certains étudiaient en silence, d’autres plaisantaient. J’ai entendu un jour un chercheur dire que mes selles étaient “idéales pour les statistiques, mais nulles pour le confort.” Il a ri. Moi, j’ai continué à souffrir.

Ils disent que les croquettes sont “complètes,” “formulées scientifiquement,” “optimales.” Dans la vraie vie, elles sont testées sur nous. Par des gens payés pour rendre les chiffres jolis, pas pour comprendre nos douleurs.

Il y avait Rex aussi. Un vieux labrador, assigné au protocole des croquettes enrichies. Il a fait trois crises de foie en deux mois. Ils ont changé la formule, pas pour le sauver. Pour garder le taux de mortalité en dessous du seuil de publication.

Et tout ça, pourquoi ? Pour les profits.

Ces fabricants, ils ne vendent pas que des croquettes. Ils possèdent les cliniques vétérinaires. Les laboratoires. Les assurances. Le jour où ta croquette provoque une dermatite ou des problèmes digestifs, ils gagnent encore — à travers les traitements, les shampoings spécialisés, les régimes médicaux... fabriqués par la même compagnie.

Un cycle fermé. Un empire d’emballage brillant. Sur le sac, un golden retriever heureux court sur un champ de blé. Moi, j’étais enfermé dans un sous-sol carrelé, nourri au maïs et au colorant E250.

Je suis sorti depuis. Je vis avec une humaine formidable qui m’a sauvé. Elle m’a donné un vrai repas. De la viande. Du cœur. Des os charnus. Et du respect.

Si tu lis ça... si tu nourris un chien... regarde la gamelle. Regarde le sac. Et demande-toi : est-ce que ce qu’il mange lui ressemble ? Est-ce que ce que tu achètes nourrit sa vie... ou les poches de ceux qui l’ont déjà trahi en laboratoire ?

Moi, j’ai survécu. Pas tous.

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Journal d’un chien allergique au poulet (mais seulement en croquettes) Surnom : le Cobaye Canin. Espèce : carnivore frustré.

 

Jour 1 — Croquette au poulet, épisode 1 Je vomis. C’est officiel. Encore. Même sac, même arôme artificiel, même gamelle… même vomi. Mes maîtres pleurent, moi j’ai le regard vide. La moquette a changé de couleur. On me dit que c’est “normal, le temps que le système s’habitue.” Ça fait huit mois.

Jour 37 — Croquette au poisson. Et pilule anti-vomi. Ils ont changé. Du poulet au poisson. J’ai gratté jusqu’au sang. On m’a donné des pilules “miracles.” Elles m’empêchent de vomir… mais maintenant je marche comme un vieux tracteur rouillé. Le vétérinaire dit “c’est la croquette qui agit.” J’appelle ça : anesthésie du symptôme, version croquant.

Jour 78 — Croquette au kangourou, série limitée 120 $ le sac. Du kangourou. Une bête que je n’ai jamais vue, jamais flairée, jamais chassée. Mon instinct dit “non.” Mon corps dit “peut-être.” Mon estomac dit “prépare la serpillière.” Le vétérinaire dit “il faut persévérer.”

Jour 104 — On parle de viande crue Ma maîtresse est à bout. Elle lit, elle cherche. Elle demande : “Mais les chiens sont des carnivores, non ?” Le vétérinaire hésite. Il dit “techniquement oui… mais aujourd’hui, ils sont plus omnivores par adaptation industrielle.” Par quoi !? Je l’ai jugé si fort que mes poils ont frémis.

Jour 138 — Le débat carnivore Nouvelle consultation. Ma famille demande : “Mais si le chien est carnivore, pourquoi y’a du riz, du blé, de la patate, du tapioca, du pois, de l’avoine, du sorgho et du soja dans chaque croquette ?” Le vétérinaire répond : “Ce sont des sources d’énergie.” Moi je pense : “Tu veux que je creuse une tombe pour mon instinct ancestral ?”

Jour 147 — Croquette au lapin. Nouveaux boutons. Nouvelle facture. On est rendu à 13 000 $ de frais vétérinaires. Je ressemble à une pizza oubliée. Le vétérinaire propose une nouvelle formule “recommandée par les grandes études en nutrition canine.” Et quand ma maîtresse demande qui a financé ces études… on répond avec un sourire : “Une grande entreprise respectée.” Mars. J’appelle ça : le renard qui écrit les règles du poulailler.

Jour 168 — Le miracle cru On a tenté le poulet cru. Pas de vomi. Pas de grattage. Pas de souffrance. Mon corps s’est détendu comme un vieux canapé en cuir retrouvé dans une grange. Le vétérinaire dit “c’est une coïncidence.” Moi je dis : “C’est du poulet. Le vrai. Pas celui en poudre reconstituée avec du stabilisant au goût de mensonge.”

Jour 172 — Le vétérinaire joue du violon marketing On revient. Le vétérinaire voit que je suis en pleine forme. Il grince. Il propose une nouvelle croquette “premium – protéines animales hydrolysées à 6 %.” Ma maîtresse demande : “Pourquoi revenir à ça si la viande crue fonctionne ?” Il répond : “Il n’y a pas assez de preuves scientifiques.” Elle dit : “Et vos croquettes, elles ont des études externes ?” Silence. Moi j’ai explosé intérieurement.

Jour 200 — Rébellion canin Je mange cru. Je respire la liberté digestive. J’ai repris mes promenades sans boiter. Mon pelage brille. Mes maîtres ne paient plus de factures toutes les semaines. Le vétérinaire dit encore : “Je vous recommande quand même cette formule enrichie à la pulpe de betterave.” Je lui ai lancé un regard de loup. Il n’a pas compris.

Ce journal, c’est pas une plainte. C’est un manifeste. Les chiens sont des carnivores. Pas des “adaptés au maïs sous subvention.” La santé, elle vient pas d’un sac designé pour vendre en clinique — elle vient du respect de notre nature.

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Journal d’un chien — Simulation nutritionnelle inversée : Si les humains mangeaient comme moi…

 

Jour 1 Mon humain a décidé de vivre comme moi. Il a ouvert un sac de croquettes “formule adulte équilibrée” et s’est servi un bol. Il m’a regardé avec un sourire un peu trop confiant et m’a dit : “Si toi tu peux vivre là-dessus, moi aussi.” Il a mâché. Lentement. Il a grimacé. Il a avalé. Et il a dit que c’était “pas si pire”. Moi, j’ai levé un sourcil intérieur.

Jour 3 Il commence à se plaindre. Il est ballonné. Il rote comme un vieux bouledogue. Ses selles sont fréquentes, molles, et franchement odorantes. Il dort mal. Il me dit qu’il a l’impression d’avoir avalé du carton humidifié. Je lui réponds : “Bienvenue dans mon quotidien.”

Jour 7 Il n’a plus d’énergie. Il traîne ses pieds comme un basset fatigué. Il a des maux de tête, des fringales incontrôlables, mais refuse de manger autre chose que ses croquettes “formulées pour humains”. Il commence à perdre du muscle. Il me dit qu’il a faim, mais qu’il ne ressent jamais de vraie satiété. Je lui montre mes pellicules et mes oreilles rouges. Il comprend.

Jour 14 Ses cheveux tombent. Sa peau devient terne. Il a des crampes musculaires. Il se gratte sans arrêt. Il a des sautes d’humeur. Il me dit qu’il ne comprend pas : “C’est marqué complet sur le sac.” Je lui montre mes analyses de sang. Il commence à douter.

Jour 30 Il a pris du poids, mais c’est du gras. Il a perdu du tonus. Il a des douleurs articulaires. Il est constipé un jour, en diarrhée le lendemain. Il a des reflux acides. Il a des troubles de concentration. Il me dit qu’il se sent vieux. Il a 34 ans.

Jour 60 Il a développé une résistance à l’insuline. Son médecin lui parle de prédiabète. Il a du cholestérol, de l’hypertension, et des douleurs chroniques. Il est fatigué en permanence. Il a des troubles de l’humeur. Il me dit qu’il ne comprend pas pourquoi il est si malade. Je lui réponds : “Tu manges comme un chien… mais pas comme un chien libre.”

Jour 90 Il regarde son enfant. Devant lui, un bol de croquettes “Junior 3+ saveur banane synthétique”. Il hésite. Il se demande s’il ferait ça à son propre fils. Et là, il me regarde. Et il comprend.

Réflexion finale

Si les humains mangeaient comme nous — des croquettes ultra-transformées, tous les jours, sans variété, sans fraîcheur — leur santé se détériorerait rapidement. Et pourtant, c’est ce que vous nous imposez, à nous, les chiens et les chats.

Alors mon humain, si tu ne mangerais pas ça toi-même… pourquoi est-ce que tu continues à me le servir ?

Je ne peux pas cuisiner. Je ne peux pas choisir. Mais toi, tu peux. Et si tu fais ce choix pour moi, je le sentirai dans mes poils, dans mon ventre, dans mon cœur.