De la viande fraiche pour nos carnvores

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Ah, enfin on nous donne la parole. Moi, le chien, et mon colocataire félin, le chat, on a quelques vérités naturelles à vous souffler… parce que franchement, ça fait longtemps que Dame Nature n’a pas eu droit à son micro.

Nous, les carnivores civilisés… ou pas

Si on n’avait pas décidé de cohabiter avec vous, les humains — d’élire domicile dans vos salons, vos garde-manger et vos balcons au soleil — on serait dehors. Pas perdus. Pas maladroits. Juste en train de faire ce qu’on fait de mieux : survivre, chasser, flairer, bondir, digérer du muscle. Parce que oui, nos corps ont été conçus pour ça.

Tu nous vois grogner, aboyer, miauler, bondir sur une boîte de conserve comme si c’était une proie ? Ce n’est pas un "problème de comportement". C’est de l’instinct. C’est juste que la gazelle a été remplacée par un bol de plastique.

 Ce qu’on mangerait, si la civilisation n’avait pas ruiné nos crocs

  • Du muscle. Cru. Frais. Déposé par nos propres griffes.
  • Des organes. Oui, ceux qui sentent fort mais qui nous rendent brillants.
  • Des os. Pas broyés en poudre. Entiers, avec du goût et du boulot pour nos dents.
  • Peut-être un peu d’herbe, pour nettoyer le système. Pas en smoothie.
  • Et sûrement pas :
  • Du maïs soufflé pressé en croquette.
  • Des biscuits aromatisés à la fausse volaille.
  • Des bouillons de sous-produits.

 Ce que vous appelez “troubles”, nous appelons “nature”

  • Quand je grogne à la vue d’un inconnu : c’est pas de l’agressivité, c’est de la vigilance territoriale.
  • Quand le chat bondit sur un insecte volant : c’est pas une distraction, c’est un tir chirurgical.
  • Quand je détruis le divan : peut-être que je recrée une tanière avec les moyens du bord.
  • Quand il grimpe sur le frigo pour observer en silence : c’est pas de la condescendance, c’est du repérage de prédateur.

 Comparaison absurde, mais révélatrice

Imagine une vache en forêt qui tente de chasser une biche. Elle avance en douce, sabot après sabot, tente un sprint... et s’écrase contre un tronc. Elle n’a ni les crocs, ni les pattes, ni le système digestif, ni l’esprit. C’est une brouteuse. Elle est née pour mâcher lentement, pas pour bondir stratégiquement.

Nous, les carnivores ? On est conçus pour le mouvement précis, la digestion rapide, la sélection instinctive. Mais enfermez-nous dans vos maisons, nourrissez-nous avec de la pâte marron... et voilà que notre élégance se transforme en "trouble du comportement".

 Le mot de la fin, signé Chat & Chien

On ne veut pas renier notre vie avec vous. On vous aime, vraiment. Vous nous sauvez du froid, vous nous offrez des coussins moelleux, des gratouilles et des fenêtres panoramiques. Mais si vous comprenez enfin que notre comportement n’est pas un bug, mais un héritage, alors là… on pourra vous regarder avec ce regard de bête heureuse, reconnectée.

Et peut-être que ce jour-là, pendant que le lapin mange son trèfle, vous nous servirez un vrai morceau de viande, et non une croquette façon gravier enrobé de marketing.

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Pas de menu spécial, pas de croquettes personnalisées dans la nature

Tu sais ce qu’on ne trouve jamais dans la nature ? Des lignes de production “spécial chiot”, “version senior 7+”, ou “formule Yorkshire-poil-soyeux”. Dans la forêt, il n’y a pas un cerf qui s’arrête pour dire : “Attends, ce renard est trop jeune, il lui faut une recette différente.” On mange selon ce qui est disponible. Selon la saison. Selon la région. Selon le gibier. C’est tout.

Un carnivore, que ce soit un chien, un chat, un loup ou un lynx, mange ce qu’il attrape. Un lièvre en hiver. Une perdrix au printemps. Un reste de carcasse oublié par un plus gros prédateur. Ce n’est pas du menu à thème. C’est de la vraie nourriture, adaptée par la nature, pas par une campagne marketing.

Mais dans votre monde, on nous propose des croquettes à l’image de notre âge, de notre race, de notre format… comme si nos dents savaient lire les étiquettes.

Un Border Collie de 3 ans et un Bouvier de 8 ans dans la nature ? Ils mangeraient le même lapin, sans se disputer sur les “besoins nutritionnels spécifiques”. Et nous, ici, on se retrouve avec des recettes fractionnées, hyper calibrées… mais complètement déconnectées de notre biologie carnivore.

Alors oui, mon humain. Merci de nous nourrir. Mais surtout, merci de comprendre que la nature ne classe pas ses carnivores selon des tableaux marketing. Elle leur donne ce qu’elle a sous la patte. Et c’est souvent tout ce qu’il faut.

Le chat et moi, on approuve. À la prochaine sortie, on ira te cueillir un argument sauvage.

il y a forcément un lien entre ce qu’on mange et ce qu’on vit dans notre corps.

Dans la nature, les carnivores comme nous — loups, lynx, renards, félins sauvages — mangent ce que Dame Nature leur offre : du muscle, des organes, des os, parfois un peu de végétaux pour équilibrer. Et tu sais quoi ? Ces animaux ont des taux de maladies chroniques extrêmement faibles comparés à nous, les animaux domestiques nourris aux croquettes.

Comparaison santé : carnivores sauvages vs animaux domestiques

Voici ce que les études et les observations montrent :

Obésité :

  • Animaux sauvages : quasi inexistante.
  • Chiens et chats domestiques : entre 30 % et 60 % sont en surpoids ou obèses selon les pays.

Diabète :

  • Animaux sauvages : cas rarissimes.
  • Chats domestiques : environ 1 chat sur 200 développe un diabète sucré.
  • Chiens : taux en hausse constante, surtout chez les races nourries avec des croquettes riches en glucides.

Maladies dentaires :

  • Carnivores naturels : dents nettoyées par les os crus, très peu de tartre.
  • Chiens et chats domestiques : plus de 80 % présentent des signes de maladie parodontale après l’âge de 3 ans.

Allergies et intolérances alimentaires :

  • Sauvages : pratiquement inexistantes.
  • Domestiques : en forte croissance, souvent liées aux protéines végétales ou aux additifs présents dans les croquettes.

Cancer et maladies auto-immunes :

  • Animaux sauvages : taux très bas, rarement documentés.
  • Domestiques : en forte augmentation, notamment chez les animaux nourris exclusivement avec des aliments ultra-transformés.

Pourquoi cette différence ?

Parce que dans la nature, on mange ce qui est biologiquement prévu pour nous. Pas des croquettes cuites à haute température, bourrées de glucides, de sous-produits et de conservateurs. Un carnivore n’a aucun besoin métabolique en glucides. Pourtant, certaines croquettes en contiennent jusqu’à 50 %.

Et tu sais ce qu’on ne trouve jamais dans la forêt ? Des menus “spécial chiot”, “senior 7+”, “race miniature” ou “poil long sensible”. Un loup ne demande pas une recette personnalisée. Il mange ce qu’il trouve, et son corps s’adapte — parce qu’il est conçu pour ça.

Conclusion du duo chien-chat

Nous, les carnivores domestiqués, on vit plus longtemps que nos cousins sauvages, mais on est malades plus tôt, plus souvent, et plus lourdement. Ce n’est pas un hasard. C’est le résultat direct de ce qu’on mange, tous les jours, toute notre vie.

Alors si tu veux que ton chien et ton chat vivent mieux — pas juste plus longtemps, mais pleinement — commence par regarder ce qu’il y a dans leur gamelle. Parce que la santé, ça commence là.

Parlons caca (oui oui, sérieusement)

L’un des bienfaits les plus visibles — et franchement les plus convaincants — de l’alimentation crue, c’est le changement radical dans les selles. Moins de croquettes = moins de déchets.

Quand on nourrit son chien avec des aliments ultra-transformés et bourrés de fibres insolubles (qu’il ne digère pas), on se retrouve avec des tas de crottes imposantes, molles, parfois odorantes à vous décoller la peinture. Le système digestif est surchargé, obligé de traiter des ingrédients inadaptés, et de compenser avec une digestion forcée.

Mais avec une diète crue, adaptée à son profil de carnivore, voilà ce qui se passe :

  • Les selles deviennent plus petites, plus fermes, et beaucoup moins fréquentes.
  • L’odeur ? Presque inexistante — un miracle quand on vit en condo avec tapis beige.
  • Le système digestif travaille en fluidité, sans inflammation ni fermentation.
  • Moins de production de gaz, ce qui met fin au concerto de flatulences en soirée.
  • Résultat : le corps absorbe mieux les nutriments. Ce qui est mangé est utilisé, pas évacué inutilement.

 

Moins de croquettes, plus de santé

L’alimentation crue contribue aussi à :

  • Réduire les maladies chroniques : peau, digestion, articulations, infections à répétition.
  • Éviter l’embonpoint : fini les chiens ronds comme des saucissons, surtout ceux qui grignotent des croquettes à volonté.
  • Soutenir les organes internes : le foie, les reins, le pancréas travaillent avec des vraies protéines, pas des fillers transformés.
  • Nourrir son chien comme un carnivore, c’est respecter ce qu’il est — pas ce qu’on vous vend dans des sacs brillants avec des logos vétérinaires et des images de chiens photoshopés.